L’ATELIER DU MOUVEMENT
© Maryline Jacques
Reprise le 11 septembre 2024
Attention, pas d’atelier le 25 décembre 2024, le 1er janvier & le 30 avril 2025
MERCREDI 19h-21h Gymnase Breguet
Nous souhaitons proposer cet atelier comme un espace-temps propice à l’émergence de la créativité et de la vitalité, un travail autour du mouvement – des mouvements : ceux qui nous habitent, ceux qui nous entourent, ceux qui nous transforment, ceux qui nous dépassent.
L’atelier du mouvement regroupe une équipe de 5 enseignant.e.s aux approches complémentaires : danse contemporaine, improvisation, floorwork et systema. Ces approches, dans leur diversité, s’entremêleront, dialogueront et se répondront, afin de stimuler un apprentissage vivant et ludique. Grâce à la multiplicité des entrées et des appuis, nous développerons un corps disponible – un corps des possibles.
L’accent sera mis, cette année, sur la physicalité, la musicalité, l’adaptabilité et l’empuissancement. L’atelier alternera des moments d’improvisation et de consignes ouvertes avec des moments d’apprentissages techniques, notamment via l’appropriation de petites formes écrites.
Où? Gymnase Breguet – Salle de danse au 2e étage – 27 rue Breguet 75011 Paris
Quand? Tous les mercredis de 19h à 21h de septembre à fin juin, sans réservation ( !!! attention, pendant les vacances scolaires, les cours n’ont parfois pas lieu !!! Le calendrier du contact improvisation est mis à jour dans ces cas-là. Jetez-y un œil!)
Combien? 17€ l’atelier à l’unité ou 150€ la carte de 10 ateliers + adhésion à l’association
Comment? Sans inscription Venez juste le jour-même, 5 minutes à l’avance.
Renseignements: atelier.breguet@gmail.com
Facebook : https://fb.me/e/2qBLtcKbQ
Catherine Kych danse depuis bientôt trente-cinq ans. La danse classique est son fil conducteur, mais à la recherche d’espaces de liberté, de jeu et de partage, elle a plongé en 2007 dans le contact improvisation. Elle s’est enthousiasmée pour cette pratique non‐normative qui offrait la possibilité de rencontrer, d’abord par le toucher et le mouvement – puis par les mots – des « autres », et de construire et déconstruire avec eux le monde.
Chemin faisant, elle s’est dotée de différents outils pour approfondir ses pratiques de danse et d’accompagnement : une formation de « Danse et Thérapie du mouvement » (avec notamment les outils de la psychopédagogie perceptive et de la fasciathérapie de Danis Bois), le D.U. « Danse et éducation somatique » de Paris VIII, une formation en Entretien d’Explicitation qui s’est trouvé être l’outil qui lui manquait pour accompagner la mise en mots de l’expérience des danseurs. Depuis elle est un membre actif du GREX (www.grex2.com), groupe de recherche sur l’explicitation fondé par Pierre Vermersch. Le D.U. « Médecine, méditation et neurosciences » de Strasbourg est venu plus récemment compléter ses connaissances pratiques et théoriques sur l’attention – notamment dans les pratiques méditatives. Et enfin tout dernièrement, Catherine s’est formée en hypnose ericksonienne pour tenter de mieux comprendre les liens entre imagination, perception, langage et relation, et la manière dont ils influencent les mécanismes de création, d’apprentissage et de changement.
Gérard Nissen a découvert les arts martiaux durant sa jeunesse. Ayant alors un tempérament anxieux et agité, ces pratiques lui ont permis de se canaliser et s’apaiser, et sont devenues une passion autant qu’une voie d’exploration du vivant, dans toutes ses dimensions.
Ayant à cœur de partager ses recherches, il enseigne aujourd’hui certains arts martiaux, tout spécialement l’Eskrima philippin , le Systema russe et le Taichi Quan.
En parallèle de sa pratique martiale, il s’initie à divers courants de spiritualité contemporaines et psychopratiques, notamment la méditation laïque (Ecole de Méditation), le Shivaïsme du Cachemire et se forme à l’hypnose qu’il exerce comme praticien professionnel depuis 2005.
Toutes ces explorations s’articulent autour d’un axe central : la création de conditions propres à l’émergence spontanée de la vitalité et de la créativité dans l’existence.
Jeanne Lakits se forme en danse à Copenhague, Vienne et Zagreb, et étudie la physique à la Sorbonne. Elle collabore avec des artistes comme Oriantheatre Dance Company et BADco.
Tôt elle commence ses propres recherches sur le mouvement et développe sa pratique d’improvisation Undirectional, qui cherche un corps des possibles « sans direction », face à une réalité absurde. Elle la partage autant sur scène en composition instantanée, que dans l’enseignement.
Elle transmet également des techniques de danse au sol (floorwork) afin de travailler les possibilités physiques à tous niveaux.
Depuis 2023, elle organise en Normandie un festival Manoir en mouvement, cherchant de nouvelles formes de rencontres entre la danse et son public.
Kostia Cerda se situe à la croisée des arts scéniques, entre danse et cirque, teinté de théâtralité. Longtemps tourné vers le sport, il pratique le Karaté Shotokan (1er Dan) et l’Aïkido, émerveillé par l’art du mouvement et de la chute.
Attiré par une recherche autant physique qu’artistique, il se plaît à découvrir la danse (hip-hop et contemporaine) ainsi que l’acrobatie circassienne.
Son élan pour le déséquilibre, la voltige et les portés l’amènent à se perfectionner dans des pratiques telles que le floorwork ou la Danse Contact-Improvisation.
Joueur avant tout, et curieux de décloisonner son art, il s’ouvre à l’improvisation autour du Viewpoints (Collectif en Cours) et à la performance dansée in situ avec différentes compagnies : la Cie Les Chemins de la Danse avec la performance Somme XY, la compagnie Love Labo de Nathalie Broizat et ses happenings ou encore la Cie Fool’s Cap de Vinicius Calvalho avec la performance R.O.I au Palais de Tau.
Sa recherche plus personnelle s’articule aujourd’hui autour d’une danse sensible et sensorielle avec des projets inspirés des arts plastiques où l’alchimie entre le mouvement et les matières prennent sens pour questionner nos rapports à nos environnements multiples (Spectacle « Museau« , Cie Les Cils, adressé à la petite enfance et un solo de danse, intitulé » Voilà c’est dit ça soulage« , mis en scène par Frédéric Combe).
Danseuse, chorégraphe et enseignante titulaire du Diplôme d’Etat en danse contemporaine (2009), Nelly Paubel s’est beaucoup formée à l’étranger (New york, Angleterre, Belgique, Bucarest, Budapest, Vienne) et s’est intéressée plus particulièrement aux techniques de floorwork (Flying low, Piso movil), à celles explorant notre rapport à la gravité (contact improvisation, danse aérienne, danse dans l’eau), ainsi qu’aux arts martiaux (principalement Systema mais aussi Wing Chun, Taï Chi, Kinomichi/Aïkido), au Yoga (Hatha yoga, méditation, yoga du froid) et au tango.
Questionnant l’espace public, elle est interprète pour des compagnies d’arts de rue mais crée également des propositions chorégraphiques in situ protéiformes avec un collectif de danseurs amateurs.
Elle intervient en médiation culturelle dans les écoles ou les EHPADS et a à cœur de transmettre dans un esprit d’échange et de partage.