Ateliers et jams de Contact Improvisation
du 17 au 21 juillet 2018 en Bretagne
Après trois années de Rencontres internationales de Contact Improvisation (RiCI) à Paris, L’œil et la main vous propose d’aller faire un tour à la mer, à Lannion en Bretagne : du temps libre les matins pour profiter de la côte bretonne, des ateliers l’après-midi pour épicer ou vous initier à la pratique du Contact Improvisation, et des jams et autres pratiques libres les soirs pour laisser tout cela bouillonner collectivement.
Horaires Après-midi : 16h-19h Soir : 19h30-22h |
Tarifs Forfait complet (ateliers + jams, les 5 jours) : 135€ Forfait « à l’unité » (cours + jam, 1 jour) : 30€ Jam à l’unité : 4€ |
Lieu Maison de quartier de Servel 8-12 rue du Calvaire, 22300 Lannion |
LES APRÈS-MIDIS
Des duos d’enseignant-es venu de France et d’ailleurs : Céline Auclair, Romain Bigé, Edo Ceder, Catherine Kych, Alice Leguiffant, Gerry Quévreux, Céline Robineau et Justine Wojtyniak, qui s’apparaireront pour proposer un matériaux élaboré le matin pendant que les participant-es farnientent au soleil de la Bretagne.
LES SOIRÉES
Des jams, soutenues par l’équipe d’enseignant-es, pour explorer librement sa pratique du Contact Improvisation dans un cadre clair : un lieu à la fois d’étude et de joie pour le roulé-boulé.
LES ENSEIGNANT-ES
Edo Ceder pratique et étudie le Contact, l’improvisation et la danse contemporaine depuis 1999. Il donne des cours hebdomadaires de Contact Improvisation et d’improvisation, et enseigne de temps en temps à l’étranger. Il organise une jam mensuelle au studio Naim à Tel Aviv. Il a créé et dansé pour la scène en Israël et à l’étranger. Diplômé en méthode Grinberg, praticien de Jujitsu, il achève en ce moment une licence de psychologie et travaille comme développeur dans l’informatique. Il est également l’un des membres-fondateurs de l’Association Israélienne de Contact Improvisation et appartient à l’Association Israélienne des Chorégraphes.
Catherine Kych danse depuis bientôt trente ans (danse classique et contemporaine, mouvement sensoriel). En 2007, à la recherche d’espaces de liberté, de jeu et de partage, elle a plongé dans le contact improvisation et s’est enthousiasmée pour cette pratique non‐normative qui lui offrait la possibilité de rencontrer, d’abord par le toucher et le mouvement, des « autres », et de construire et déconstruire avec eux le monde.
Chemin faisant, elle s’est muni d’outils pour faciliter l’accès à une conscience réfléchie de l’expérience. Depuis elle est membre du GREX ( www.grex2.com), groupe de recherche sur l’explicitation fondé par Pierre Vermersch, qui travaille à de forger des outils et une pensée de la psycho-phénoménologie.
Gerry Quévreux // Homme. Stop. 32 ans. Stop. Ex-ingénieur. Stop. Stop. Aujourd’hui. Danseur. Comédien. Artiste hybride. Contacteur. Stop. Poids. Attention. Écoute. Jeu. Toucher. Stop. Irrévérence. Envie. Déconstruction. Stop. Viens danser. Stop.
Alice Leguiffant : « Je pratique, danse, saute, bouge et partage le contact improvisation depuis 2007. Sans originalité, je m’intéresse au poids, à la lenteur, au point de contact dont je fais la base de mon enseignement. Et depuis peu, une question émerge, sensible : quelle place pour la parole dans notre pratique ? Aux origines du contact il y avait déjà d’une part la pratique physique et d’autre part le retour sur la pratique physique par la parole. Aujourd’hui, je cherche à creuser l’articulation entre les mots et les gestes, à inventer de meilleures façons de parler, pour être entendus, de la même façon qu’on clarifie nos gestes pour être compris. Affaire à suivre ! »
Céline Auclair : « Danseuse, performeuse, et pédagogue, j’ai d’abord suivi un parcours universitaire et professionnel dans les domaines de l’urbanisme et de la culture, avant de faire le choix de vivre de la danse. Formée en danse contemporaine, au sein des Rencontres Internationales de Danse Contemporaine et du centre CHOREIA, j’obtiens mon diplôme d’état en juin 2013. Passionnée par la relation du corps à l’espace, et notamment l’espace architectural et urbain, je participe, depuis 2007, à plusieurs projets de création in-situ et de performances dans l’espace public, avec, entre autres, les chorégraphes Willi Dorner, Laurent Pichaud, Christian Bourigault. En 2008, je découvre le contact-improvisation et le champ des pratiques somatiques. Curieuse alors d’explorer de nouveaux chemins pour aborder le mouvement, je me forme auprès de pédagogues, tels que Christina Turdo, Gustavo Lecce, Ray Chung, Charlie Morissey, Asaf Bachrach, Jules Beckman, Matthieu Gaudeau, lors de cours, ateliers, stages et festivals. Depuis une dizaine d’année, je m’investis également dans différents collectifs de recherche et de création chorégraphique ainsi que dans l’organisation d’événements autour des pratiques corporelles et sensibles (collectif C.O.R.P.S, Rue de la danse, Tacuabé, Hordelle,…). Ma danse se nourrit de toutes ces expériences qui résonnent, s’agencent et s’enchevêtrent. Elle s’alimente également de mon intérêt pour les liens qui se tissent entre la danse et la philosophie, l’anthropologie, la littérature, l’architecture et le paysage, et de mon goût pour la recherche, l’expérimentation et la transmission.
Romain Bigé pratique la danse et la philosophie. Agrégé et docteur en philosophie, il aime bien se poser des questions en dansant : il en a fait une thèse sur le Contact Improvisation, intitulée Le partage du mouvement, qui vient tout juste de donner lieu à une exposition-performance au Musée de la danse, Gestes du Contact Improvisation, dont il ressort curieux et affamé de roulades. Il enseigne la philosophie à différents publics : lycéens et lycéennes, étudiants et étudiantes, danseuses et danseurs, praticiennes et praticiens somatiques. Il essaye de préparer la révolution. Et en attendant le grand soir, il roule par terre.
Formée en Life Art Process, Céline Robineau aime utiliser le mouvement dansé, la poésie, la peinture, le dessin comme des reflets les uns des autres, des révélateurs d’une expérience. Elle s’inscrit dans un processus d’apprentissage et de recherche permanent au travers du Contact Improvisation qu’elle pratique et enseigne. Elle pratique la méditation de pleine conscience (MBSR) pour affiner ses observations d’habitudes à l’oeuvre et élargir sa connaissance des différentes couches du vécu, instant après instant.
Un élément la fascine : l’eau, elle aime y perdre ses repères, trouver de nouveaux appuis et relation au milieu/monde. Elle partage ses danses avec des êtres, parfois humains, parfois marins (cétacés dans le cadre d’une recherche sur la « communication inter-espèces »). Elle affectionne particulièrement la nature comme un lieu de ressourcement et de danse, seule ou en ateliers.
Justine Wojtyniak – metteuse en scène, étudie 5 ans à l’École du Théâtre de l’Université Jagellon à Cracovie avant de venir en France en 2002. Boursière du Ministère de la Culture, elle obtient le DEA d’Arts du Spectacle à la Sorbonne et entame son doctorat sur les dramaturgies de l’errance. En 2006 elle rencontre Bogdan Renczynski, acteur du CRICOT 2 de Tadeusz Kantor avec qui elle collabore, donne des nombreux stages sur « l’expérience kantorienne » et crée deux spectacles (Théâtre du Radeau, ARTA). En 2011 elle ouvre Laboratoire Impossible (CINQ du 104) permanent où la Cie Retour d’Ulysse crée (T)ERRE (Maison d’Europe et d’Orient, La Maille-Théâtre A, Festival Sources de la Mémoire en Pologne). En 2014 elle est l’artiste invitée dans le cadre de la résidence subventionnée DRAC Île-de-France à la MEO où elle crée TEA TIME une pièce de l’amour et de la mort. Parallèlement formée en danse depuis 2002, elle continue de danser et l’utilise dans ses créations. Elle créé des projets interdisciplinaires et expérimentaux à la lisière du théâtre visuel, dansé et musical. Elle explore des multiples possibilités d’écriture directe sur le plateau.