Né dans les années 1970 aux États-Unis autour du danseur Steve Paxton, le contact improvisation invite à explorer, à deux ou à plusieurs, la gravité, les équilibres & déséquilibres, à travers portés, élans, rebonds et explorations du mouvement à 360° !
Une danse sans figure, où le corps apprend en jouant, en tombant, en coopérant et en s’adaptant à un contexte en perpétuel changement.
Cette pratique exerce notre capacité à rester conscient.e, y compris dans des moments de stress (comme une chute ou un porté)
En tant que pratique relationnelle, elle développe aussi l’attention conjointe, la capacité à dialoguer sans les mots et à partager ses appuis et son poids.
Catherine propose, avec une précision et une subtilité incroyables, des explorations du mouvement et de l’attention, dans un espace responsabilisant et bienveillant – où (s’)écouter, cultiver des qualités de présence, et ouvrir des chemins sensoriels et attentionnels.
Son énergie et ses partages sont pour moi des pépites pédagogiques qui invitent à danser au travers et au-delà du mouvement.
Courez-y ! dansez-y !
Du théâtre à la danse, de la danse au contact improvisation…
Une rencontre forte, qui m’a demandé plusieurs jours pour atterrir et intégrer ce qui s’était joué.
Ici, pas de liberté sans cadre.
Pas de performance, mais une exploration. Une étude du mouvement, de l’écoute, du lien.
On tâtonne, on cherche, parfois on bute — mais sans jamais se blesser.
Pas d’enjeu à prouver, mais une vraie mise en jeu.
Du vivant, en mouvement, en relation.
Un chemin qui me touche profondément, tout en douceur.
Une pratique où le tout dépasse toujours la somme des parties.
Goûteux, moelleux, joyeux.
Pour finir, les cours de contact impro m’apprennent sur la vie : ils incarnent très concrètement la relation à l’autre, aux autres, la question du consentement, de l’écoute mutuelle, de l’autonomie dans la relations, de la confiance en soi et en les autres…