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L’hypnose à bouger propose de se glisser en deçà de ses cartes du monde habituelles, pour laisser la place à une sensorialité vivante, à un rapport au monde souple et créatif.

Elle invite à des états de conscience modifiés dans lesquels le corps est pleinement engagé et où on peut se laisser traverser, déplacer, transformer jusque dans ses imaginaires

Un art de laisser advenir, en dehors des injonctions de maîtrise, de productivité ou d’utilité.

Un levier poétique et politique pour s’autoriser à exister, bouger, penser, sentir autrement.

Parce que c’est parfois en plongeant, un instant, dans ce qui peut nous apparaître comme imaginaire, qu’on peut voir se réinventer sous nos yeux les contours de notre monde et repartir riche de ses possibles.

Ce type d’hypnose s’inscrit dans une approche artistique, sensible et éthique. Elle ouvre à un savoir-être / savoir-faire avec d’autres formes d’existences. Un art de l’écoute et de la relation.

Témoignages :

Je n’avais pas vraiment d’attente en venant à mon premier atelier d’hypnose à bouger : j’y suivais Julie qui elle-même sait merveilleusement suivre ses pieds. J’avais par contre un peu d’appréhension à l’idée (reçue) de perdre le contrôle ou de me laisser manipuler. Jouait dans ma tête, sans doute, un vieux film featuring Augustine et Charcot… C’est dire si ma perception de la réalité comme ma façon de m’y mouvoir sont forgées par un imaginaire. L’hypnose telle qu’y invite Catherine Kych offre précisément l’occasion de sortir de sa transe habituelle, celle qui solidifie un « je » qui se raconte un peu toujours la même histoire, offre toujours le même visage, bouge d’une certaine façon. Semaine après semaine, nous nous entraînons à laisser pousser des tentacules, à voir les yeux fermés, à entendre les langues qu’imaginent nos corps quand on ne leur impose aucune traduction. L’espacetemps de chaque « fabrique des possibles » constitue une autorisation, où l’expérience traversée par chacun•e forme aussi le bain où plongent les autres – à moins qu’il ne s’agisse d’y faire des bulles, le canard ou la planche ? Chaque trajectoire est singulière, et c’est précisément sa cartographie que l’on apprend à tracer, pour aller et venir de plus en plus librement entre des états dont nous pouvons, peut-être, choisir de revenir un peu transformé•es.

M.